Du cinéma art et essai dans la nouvelle salle du Jeu de Paume

Du cinéma art et essai dans la nouvelle salle du Jeu de Paume

Le Jeu de Paume ouvre sa salle de cinéma ! L’ancien auditorium a été transformé et labellisé « art et essai » par le CNC. L’institution proposera 400 séances de films tout au long de l’année.

À cette occasion, une programmation spéciale est prévue du 13 au 16 novembre 2024, marquée par des avant-premières exclusives et des rencontres avec les cinéastes.

Le musée de la Place de la Concorde dédié à l’image (photo et cinéma essentiellement) programmera également des cycles de cinéma. Les premiers seont consacrés à Verena Paravel et Lucien Castaing Taylor, ainsi qu’au réalisateur espagnol Luis García Berlanga.

Située dans un quartier déserté par le 7e art., cette nouvelle salle de 90 places, dans les sous-sols du bâtiment, va aussi s’associer avec la Semaine internationale de la Critique et le Champs-Elysées Film Festival pour doper sa programmation événementielle et diversifée. De même des séances à destination des enfants seront à l’agenda les mercredis, samedis et dimanches matins.

La séance inaugurale a eu lieu hier, le 13 novembre, avec l’avant-première du film Les Reines du drame d’Alexis Langlois, l’un des films phares présentéà la dernière Semaine de la critique.

Au menu de cette semaine d’ouverture, les cinéphiles pourront découvrir en avant-première les films suivants : Something Old, something new, something borrowed d’Hernán Rosselli (Quinzaine des cinéastes2024), Diamant brut d’Agathe Riedinger (en compétition à Cannes), Une langue universelle de Matthew Rankin (candidat canadien aux Oscars et présenté à la Quinzaine 2024), Le vingtième siècle du même réalisateur, Pepe de Nelson Carlos De Los Santos Arias (Ours d’argent de la meilleure réalisation à Berlin), Noël à Miller’s Point de Tyler Taormina (Quinzaine 2024), La passion selon Béatrice, documentaire de Fabrice Du Welz (Festival de Locarno), Swimming Home de Justin Anderson (Festival de Rotterdam), Matt and Mara du même cinéaste (sélectionné à Berlin), et The Heirloom de Ben Petrie (Rotterdam).

Et une fois là-bas, ne manquez pas la riche exposition autour de la vie et de l’œuvre de Chantal Akerman.