C’est l’édition du renouveau pour la Semaine de la Critique qui propose sa première sélection sous la direction artistique de sa nouvelle délégué générale Ava Cahen. La section parallèle, qui se concentre traditionnellement sur les premiers et deuxièmes longs métrages, est par essence protégée du ronronnement, et propose cette année 9 longs métrages (sur 11) qui concourront pour la Caméra d’or.
On retrouve malgré tout des noms déjà identifiés, voire connus, tel que le comédien Jesse Eisenberg en ouverture avec son premier long en tant que réalisateur, When you finish saving the world, le cinéaste Clément Cogitore qui présentera son deuxième long Goutte d’or (après avoir été sélectionné en avec Ni le ciel, ni la terre en 2015), Jung July dont A girl at my door avait été montré à Un Certain Regard en 2014 sans oublier Yann Gonzales qui fait son retour en séance spéciale avec le court métrage Hideous après avoir été en compétition en 2013 avec Les rencontres d’après minuit puis déjà en séance spéciale en 2017 avec Les Iles, et Emmanuel Gras, lauréat du Grand prix de la Semaine de la Critique en 2017 pour Makala, qui présentera un nouveau court, Amo, en séance spéciale.
Enfin, les amateurs de courts métrages seront eux en terrain très connu avec la présence de Céline Devaux (Le repas dominical en compétition officielle en 2015, Gros chagrin lion d’or en 2017) et son film Tout le monde aime Jeanne qui réunit Blanche Gardin et Laurent Lafitte ; Cristèle Alves Meira, habituée de la Semaine depuis 2016 (Campo de viboras), sélectionnée à nouveau en 2019 avec le moyen métrage Invisivel Heroi, et qui présentera Alma Viva ou encore Mikko Myllylahti (The Woodcutter Story) lui aussi alumni de la Semaine (Tiikeri en 2018) et primé en 2016 à Un Certain Regard pour le scénario L’Homme qui sourit de Juho Kuosmanen. Joseph Pierce (Portrait de famille, Stand-Up) présentera quant à lui Scale en séance spéciale, tandis qu’Anton Bialas (Derrière nos yeux, A l’entrée de la nuit) sera à Cannes pour la première fois avec Raie manta.
A noter enfin que c’est la section qui, jusque-là, fait la part la plus belle à l’animation, avec les parties animées de Tout le monde aime Jeanne ainsi que trois courts métrages : Ice Merchants de João Gonzalez, It’s Nice In Here de Robert-Jonathan Koeyers et Scale de Joseph Pierce.
Film d’ouverture
When you finish saving the world de Jesse Eisenberg (États-Unis)
Compétition longs métrages
Aftersun de Charlotte Wells (Royaume-Uni – États-Unis)
Alma Viva de Cristèle Alves Meira (France – Portugal)
Dalva de Emmanuelle Nicot (Belgique – France)
La Jauría de Andrés Ramírez Pulido (Colombie)
Nos cérémonies de Simon Rieth (France)
Tasavor (Imagine) de Ali Behrad (Iran)
Metsurin tarina (The Woodcutter Story) de Mikko Myllylahti (Finlande – Danemark – Pays-Bas – Allemagne)
Séances spéciales longs métrages
Goutte d’or de Clément Cogitore (France)
Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux (France)
Film de Clôture
Da-eum-so-hee (Next Sohee) de Jung July (Corée du Sud)
Compétition courts métrages
Canker de Lin Tu (Chine)
Las criaturas que se derriten bajo el sol (Les créatures qui fondent au soleil) de Diego Céspedes (Chili – France)
Cuerdas (Chords) de Estibaliz Urresola Solaguren (Espagne)
Dang Wo Wang Xiang Ni De Shi Hou (Will You Look At Me / Regarde-moi) de Shuli Huang (Chine)
Ice Merchants de João Gonzalez (Portugal – Royaume-Uni – France)
It’s Nice In Here de Robert-Jonathan Koeyers (Pays-Bas)
Nisam je stigao voljeti (I Didn’t Make It To Love Her) de Anna Fernandez De Paco (Bosnie – Espagne – Royaume-Uni)
Στον Θρόνο του Ξέρξη (Sur le trône de Xerxès) de Evi Kalogiropoulou (Grèce)
Raie Manta d’Anton Bialas (France)
Swan dans le centre d’Iris Chassaigne (France)
Séance spéciale courts métrages
Amo d’Emmanuel Gras (France)
Hideous de Yann Gonzalez (Royaume-Uni)
Scale de Joseph Pierce (France – Royaume Uni – République Tchèque – Belgique)
