Cinq ans après le très classique Stan & Ollie, biopic sur Laurel et Hardy, Jon S. Baird revient avec une autre histoire vraie, plus surprenante. Tandis que Ben Affleck s’intéresse à la magie de la basket Air de Nike ou plus anciennement David Fincher à l’origine de Facebook dans The
Catégorie : Critiques
Je verrai toujours vos visages : filmer la justice avec justesse
La justice restaurative? Une facette d’un système, entre résilience individuelle et psychanalyse collective, qu’on ignore. Remercions Jeanne Herry d’éclairer ce pan judiciaire qui convoque tous les aspects positifs de l’humanité après un trauma. Après avoir décortiqué le labeur des travailleurs sociaux liés à l’adoption, l’accouchement sous X et l’aide sociale
Stephen Frears se ressuscite avec The Lost King
Cela faisait six ans qu’on n’avait pas eu de nouvelles de Stephen Frears. Il faut dire que les grands noms du cinéma britanniques des années 1970-2000 commencent à vieillir : Ridley Scott, 85 ans, Ken Loach, 86 ans, Terry Gilliam, 82 ans, Peter Greenaway, 80 ans, Mike Leigh, 80 ans,
CinéLatino 2023 : « Chili 1976 », la violence de la dictature selon Manuela Martelli
Le début du film fait entendre une scène de violence hors-champs : les bruits d’une arrestation violente, sans qu’on ne voit rien de sa brutalité. Nous sommes à l’intérieur d’une boutique, où une femme d’apparence bourgeoise fait un achat. Par précaution le gérant ferme le rideau un moment. Un peu
« Emily » : portrait d’une jeune fille au feu intérieur
Emily s’ouvre avec une séquence où l’on découvre le personnage éponyme très malade. À côté d’elle, on aperçoit le roman Les Hauts de Hurlevent et l’une de ses soeurs. Flash-back classique : l’histoire qui va nous être racontée est celle la jeunesse de l’écrivaine Emily Brontë, au sein de sa famille, et
À la découverte de Binka Jeliazkova, cinéaste bulgare audacieuse et révoltée
Elle fut la grande (re)découverte du dernier festival de La Rochelle : Binka Jeliazkova, considérée comme la première réalisatrice de Bulgarie, a tourné neuf films entre 1957 et 1988, et s’est imposée comme une artiste libre et novatrice que l’État, malgré ses efforts (4 de ses longs métrages ont été
[Reprise] The Host : Monstres & cie par Bong Joon-ho
A Seoul, au bord de la rivière Han, surgit un monstre gigantesque qui écrase et dévore tout ceux qui passent à sa portée. Il emporte notamment la jeune Park Hyun-seo dont le grand-père tient un snack sur les rives du fleuve. Bien décidée à la venger, toute la famille part
François Ozon renoue avec le théâtre de boulevard pour « Mon crime »
Paris, 1935. Madeleine Verdier est une jeune actrice, sans réel talent mais très jolie. Elle est cependant sans un sou. C’est alors qu’elle est accusée du meurtre d’un producteur de théâtre connu et très riche. Grâce à son amie et colacataire, jeune avocate, il est reconnu qu’elle a agi en
Le cinéma français s’inspire de scandales d’État, sans l’assumer jusqu’au bout
A quelques mois d’intervalles, deux films, dotés de gros castings, se confrontent à des faits réels où l’Etat de droit est malmené par quelques ambitieux pour qui la fin justifie tous les moyens : Enquête sur un scandale d’Etat de Thierry de Peretti et La syndicaliste de Jean-Paul Salomé ne
Empire of Light : Les splendides clair-obscurs de Sam Mendès
Les déclarations d’amour au cinéma n’en finissent pas, telle une dernière séance psy post-confinement. Après le foutraque et flamboyant Babylon, l’intimiste et passionnant The Fabelmans, c’est au tour d’Empire of Light, subtil et envoûtant, parfois drôle malgré les drames, de s’enflammer pour le 7e art et l’expérience en salles. Ici