Quatrième long métrage réalisé par Louis Garrel, acteur omniprésent sur nos écrans (douze films tournés depuis 2020!), L’Innocent est de loin son film le plus abouti, s’éloignant de l’ombre tutélaire de son père, le cinéaste Philippe Garrel, pour rempreinter, enfin, son propre chemin. On avait déjà eu un bel aperçu
Étiquette : Ad vitam
Cannes 2022 | Le bleu du Caftan, l’amour comme une caresse
La délicatesse à l’état pur. Celle des sentiments, bien sûr. Mais aussi celle d’une histoire d’amour généreuse et bienveillante, loin d’être conventionnelle. L’actrice et réalisatrice Maryam Touzani continue de montrer avec nuances et empathie les gens en marge dans la société marocaine, après le très bon Much Loved (une prostituée
Cannes 2022 | Corsage étouffe l’impératrice Sissi dans un drame historiquement faux
Marie Kreutzer faire revivre Sissi l’impératrice. Loin du glamour kitsch de la série avec Romy Schneider, le film se veut un portrait psychologique de l’épouse de François-Joseph 1er. Nous sommes en 1877 et le film va dérouler une année d’existence de cette femme singulière. On peut tout espérer du film
Cannes 2021 | Nitram au royaume des désaxés
Dix ans après Snowtown, révélation à la Semaine de la Critique, le cinéaste australien Justin Kurzel cherche de nouveau à comprendre les intentions d’un tueur à la chaîne. A partir d’une histoire vraie qui a traumatisé le pays, il s’interroge sur les origines d’un monstre… Justin Kurzel reprend une histoire
Cannes 2021 | Haut et fort, le cri d’une jeunesse marocaine sous tutelle
Après Much Loved, acclamé à Cannes et censuré au Maroc, Nabil Ayouch continue de montrer un Maroc loin du miracle économique, soumis au patriarcat et à la religion, à travers une jeunesse qui se libère par le rap. Nabil Ayouch n’est pas tendre avec son pays, le Maroc. Une fois
Cannes 2021 | Avec Lingui, Mahamat Saleh Haroun se fait l’avocat des femmes
Lingui est présenté en compétition à Cannes. Un film sur la sororité qui aborde deux sujets tabous en Afrique: l’avortement et l’excision. Lingui signifie les liens sacrés. De retour au Tchad, Mahamat Saleh Haroun filme so n pays comme s’il le redécouvrait, avec sa ville bruyante où fourmillent motos, voitures